C'est avec plaisir que j'annonce au monde que Jeremy DETREY, doctorant sous ma co-direction depuis Septembre 2017 a soutenu sa thèse aujourd'hui.
Tout s'est bien passé, malgré un système de visioconférence qui n'a pas permis à ceux présents dans la salle de voir les membres du jury. En tant qu’enseignant-chercheur dans le public (à défaut de connaître le privé), si on travaille théoriquement 50% en recherche et 50% en enseignement, nous héritons également d’un dernier pourcentage de gestion administrative. Épisode du 02/02/2019 ... à date indéterminée Situation : pour mettre en place un TP d’écologie (Licence 3), dont l’objectif est d’appréhender la biodiversité du sol et son fonctionnement, j’ai besoin de commander des lamina bait, dont le fournisseur, allemand, m’a été recommandé par un collègue de Montpellier.
Il ne connaît pas. On ne va pas s’en sortir. Ils n’ont pas de RIB les Allemands ? Après encore un échange Moi-Gestionnaire-Moi-Werner, il demande un document à la Postbank. Temps total passé pour la commande : mini 1h30 (5+40+5+30 min) et 22 mails
J'ai reçu hier le résultat de ma candidature à l'ANR 2018-2019. Négatif pour le première étape (sur deux). Je ne suis pas surprise. Pour une première fois, et compte tenu des refus précédents que j'ai pu recevoir, je ne m'attendais pas tellement à autre chose, même si la confiance de certains collègues m'a touchée.
Certains aspects de l'évaluation m'ont rassuré, notamment la clarté des objectifs, mon Publication record et mon choix du comité d'évaluation (CES32 Socio-ecosystems), puisque "Ce projet s'inscrit parfaitement dans les axes LS08_01 - Ecosystem and community ecology, macroecology et LS09_04 - Applied plant sciences (including crop production, plant breeding, agroecology, forestry, soil biology)". Je trouve que l'avis final et les évaluations soulignent plus de points forts que de points faibles réels. Parmi ces points faibles, la synthèse des évaluations évoque la spécificité du projet (maraîchage sous serre en petite ferme) comme limitante, alors même qu'un des évaluateurs estime qu'une généralisation des résultats est possible. Cette synthèse énonce également un manque de clarté sur la répartition des tâches. Celle-ci était pourtant bien indiquée dans le document, et l'ensemble des tâches principales était explicitement attribuées à moi-même (80%), à mon doctorant (temps plein), et au personnel technique que je souhaitais recruter avec le financement demandé. Après discussion avec des collègues ainsi qu'avec la personne de la cellule de valorisation de l'Université qui me suit, les conclusions sont toutes les mêmes : "C'est tellement aléatoire d'une année sur l'autre". Des collègues ont été pré-sélectionnés plusieurs fois ... pour peanuts l'année suivante. Ce n'est pas normal. Ce choix ne devrait pas être aléatoire. Si c'est aléatoire, nous, chercheurs, n'avons aucun moyen d'améliorer, de faire évoluer nos projets. C'est contraire à ce qu'on enseigne à nos étudiants en leur donnant des éléments et des outils d'amélioration pour progresser. Cela contribue à un mal-être, car ce système nous enlève la possibilité d'être acteur de nos projets. Il nous dit "tu peux faire, écrire, construire ce que tu veux, tes compétences et tes idées ne seront que peu de choses". On en arrive à un "à quoi bon" généralisé. Ce n'est que ma première soumission, et je ne conteste pas la décision du comité de l'ANR, mais je trouve que la note finale qui a été attribuée à mon projet (C) est injuste au regard des éléments de décisions. Existe-t-il des quotas par note ? On ne saura pas... Voilà ci-dessous à quoi une évaluation ANR ressemble. Il existe dans notre bâtiment d'enseignement, peu de salles de cours à grande capacité de places (2, en fait). L'une d'elle se situe au sous-sol. C'est-à-dire que si elle est fermée et qu'on a oublié notre clé, on doit reparcourir les escaliers de deux étages, avec les étudiants qui attendent déjà depuis 10 minutes devant la salle. Notre équipe d'enseignement étant la principale utilisatrice de cette salle, le barillet était le même que celui de toutes les autres salles. Pratique!
Plus maintenant. Depuis cette année, la clé a changé. Et il n'existe plus que 2 exemplaires de ladite clé dans tout le bâtiment : 1 chez la concierge et 1, pour l'ensemble du personnel enseignant,... au 1er étage. Ça peut sembler ne pas être grand chose, de penser à prendre la clé unique (enseignants), en partant du bureau. Mais, dans les faits, je l'oublie systématiquement -et je ne dois pas être la seule- et ça me rajoute un peu de stress supplémentaire à ma journée. |
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